samedi 14 avril 2012

Quelques chiffres....


 70,8 ans. C’est l’espérance de vie à la naissance en 2004. Pour les femmes, elle est de plus de 73 ans et pour les hommes d’un peu moins de 70 ans. Il était de 67,9 ans dix années auparavant. Cela montre une nette amélioration de l’état de santé de la population durant cette période.  A titre comparatif, en France, les femmes vivent près de 80 ans et les hommes près de 75 ans, à l’heure actuelle.
 5,58 pour mille. C’est le taux de mortalité brut pour l’année 2003-2004, c’est-à-dire le rapport entre le nombre de décès et la population totale sur une année.
 40 décès pour mille naissances. C’est le taux de mortalité infantile en 2004. Il représente le nombre d’enfants décédés avant leur premier anniversaire sur 1000 naissances vivantes. Bien qu’ayant fortement baissé durant les dernières décennies, le taux de mortalité infantile reste élevé. Les disparités ville et campagne sont, encore une fois, marquées avec 33 décès pour mille naissances d’une part et 55 décès pour 1000 naissances d’autre part.
 227 décès pour 100 000 naissances vivantes (en 2004). Il s’agit du nombre de femmes décédées à la suite d’un accouchement dans un délai de 42 jours. Ce chiffre reflète de l’encadrement médical de l’accouchement. 40% des accouchements en milieu rural et  85% en milieu urbain ont lieu dans un milieu surveillé.
 2,5 enfants par femme. (en 2005). C’est l’indice de fécondité, c'est-à-dire le nombre moyen d’enfants par femme entre 15 et 50 ans. En comparaison, en France, il est de 1,9 enfant par femmes.
 3700 personnes par médecin en 2004. Ce chiffre montre clairement la difficulté de l’accès au soin que peuvent rencontrer les marocains.
 1 milliard de dirhams pour l’investissement et 4,5 milliards de dirhams pour le fonctionnement. Il s’agit du budget national pour la santé toujours en 2004. La part du produit intérieur brut que consacre l’état à la santé est de 1,2%. Durant la dernière décennie, le volet fonctionnement a doublé alors que le budget d’investissement stagne depuis. Cependant la population marocaine a augmenté durant cette période rendant la demande de plus en plus importante.
 Plus généralement, l’accès au système de santé est difficile pour la population du fait de son insuffisance. Ces dernières années, un réel effort a été fait pour lutter contre les épidémies, pour vacciner les enfants (près de 90% des enfants entre 1 et 3 ans sont aujourd’hui vaccinés contre les maladies épidémiologiques), pour permettre aux femmes d’avoir accès à la contraception. Bien souvent, le manque à combler est financier.
 Sources :www.pnud.org.ma/pdf/rapports/RAP_DEV_HUM_Fr_05.pdf : Rapport du PNUD (programme des Nations Unies pour le développement) en 2005www.sante.gov.ma/ : site du Ministère de la Santé du Marocwww.insee.fr : données la démographie en Francehttp://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mographie_du_Maroc : données sur la démographie du Maroc et sur ce pays en général


La santé au maroc


Manque d’équipement et de moyens, difficultés d’accès au soin, disparité entre rural et urbain, une prévention et un dépistage des maladies à améliorer, voici quelques réalités de la santé au Maroc.
Voyons la situation en quelques exemples quotidiens, en quelques chiffres, et à travers l’action des grandesorganisations internationales. Pour finir, vous trouverez quelques recommandations pour votre santé de voyageur sur place.
 La santé au quotidien:


Pour nous, en France, le souci de santé est quotidien et très simple. Vous n’allez pas bien, quoi de plus simple que d’aller chez le médecin à quelques rues de chez vous, et de vous faire prescrire des médicaments adaptés à vos maux. Cette consultation sera ensuite remboursée, en partie au moins, par votre assurance. Au Maroc, il n’est est pas de même. Quelques éléments pour bien comprendre la difficulté d’accès aux soins :
·     Le manque de médecins et de matériel : il y a en moyenne 1 médecin pour 3700 personnes. Parfois, ce fameux médecin se trouve à plusieurs kilomètres du domicile de la personne et ne bénéficie pas forcément de matériel de bonne qualité et en état de fonctionner ;
·  Le coût d’une consultation : il faut compter 100 à 120 dirhams pour une consultation chez un généraliste et 150 à 200 dirhams chez un spécialiste. Le revenu moyen est d’environ 1500 dirhams avec, là encore, de très fortes disparités. Sans compter que les familles sont souvent très nombreuses, avec un seul membre qui apporte un revenu. En terme de coût, il faut bien sûr ajouter le voyage vers le médecin et l'achat des médicaments. Point positif : comme le souligne le témoignage ci-contre, certains centres de soins proposent de consultations gratuites.

Ainsi, on comprend facilement que le principal problème du système de santé marocain, c’est son manque de moyens. Trop peu de médecins et trop de difficultés financières pour les plus pauvres. Des avancées sont tout de même à noter, parmi lesquelles la création de la Caisse Nationale des Organismes de Prévoyance Sociale.
Sources :
www.cnops.org.ma : Caisse Nationale des Organismes de Prévoyance Sociale
www.bladi.net/8356-assurance-maladi-maroc.htm : données sur les assurances santé au Maroc 

Amnesty Maroc dénonce la gestion du système de santé du pays, qu’elle juge « honteuse et catastrophique ».
« La situation de la santé au Maroc est honteuse. En matière de droits de l’homme, c’est un scandale ! ». Ces propos sont de Mohamed Sektaoui, directeur général d’Amnesty Maroc, qui s’exprimait lors d’une rencontre sur « Le droit de la santé, entre les engagements internationaux du Maroc et la réalité », organisée mardi dernier à Casablanca. Ce militant des droits de l’homme tire à boulets rouges sur la mauvaise gestion de la santé dans le pays. Une situation qui a engendré un système de santé à double vitesse, s’indigne-t-il. « On retrouve, d’un côté, une couverture médicale destinée aux plus démunis (Ramed) et, de l’autre, une couverture réservée aux plus solvables (Amo et assurances privées). Deux offres de soins différentes. Or, eu égard aux engagements internationaux du Maroc, tous les citoyens marocains doivent jouir des mêmes soins. L’Etat doit garantir, en toute équité, l’accès aux soins de santé à tous. L’Etat a failli à son devoir et à son obligation », s’insurge Mohamed Sektaoui, soulignant que « le droit à la santé suppose que les pouvoirs publics créent des conditions telles que chacun puisse jouir du meilleur état de santé possible. Ce qui implique notamment l’existence de services de santé, de conditions de travail sûres et saines, d’un logement adéquat et d’une alimentation nutritive ».
Le DG d’Amnesty Maroc attaque ensuite la stratégie de Yasmina Baddou pour la période 2008-2012. Il rappelle d’abord les engagements pris par la ministre, avant de procéder à leur évaluation. « Le ministère de la Santé s’est engagé d’ici 2012, à réduire le taux de mortalité maternelle à cinquante décès pour 100 000 naissances vivantes, le taux de mortalité infantile à quinze décès pour mille naissances et à assurer l’équité de l’offre de soins entre régions et entre milieux rural et urbain. Le ministère a également promis de faciliter l’accès aux soins pour les plus démunis, de réduire le coût des soins et des médicaments et la part supportée par les ménages dans le financement des soins à 25 % », dit-il.
Disparités de soins alarmantes entre urbain et rural
Et de poursuivre : « Le résultat est maigre, voire alarmant. Les disparités entre les régions en matière de prestations de soins et de disponibilité d’infrastructures sanitaires sont flagrantes. Les familles supportent toujours la plus grande part du coût des soins. Certes, une diminution du taux de mortalité maternelle a été enregistrée, mais elle demeure très faible par rapport aux objectifs tracés ». Par ailleurs, Mohamed Sektaoui a soulevé la problématique de la privatisation de la santé. « L’Etat se désengage de sa responsabilité », épingle-t-il. « L’ouverture du capital médical aux investisseurs n’est pas une priorité aujourd’hui. Le gouvernement doit d’abord garantir les choses les plus basiques, avant de se lancer dans ce chantier ».
Les griefs formulés concernent également « le manque de contrôle des industriels pharmaceutiques et des établissements sanitaires du secteur privé (cliniques et cabinets) ». « Fini la langue du bois ! Il est temps d’agir d’urgence. Le pays connaît une dynamique politique, sociale et économique suite au Mouvement du 20 février. Et l’Etat marocain doit assumer ses responsabilités. Il doit d’abord ratifier le protocole facultatif au Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, lequel institue le mécanisme de plainte. Le protocole donne aux citoyens le droit de porter plainte contre leur propre Etat pour des violations des droits contenus dans le Pacte, notamment le droit à la Santé, mais le Maroc refuse toujours de parapher ce document. Il fuit ses responsabilités », martèle le DG d’Amnesty Maroc. Les ONG des droits de l’homme ont demandé, à maintes reprises, au gouvernement de ratifier ce protocole… en vain. Lors de cette rencontre, Mohamed Sektaoui a réitéré la revendication de la constitutionnalisation du droit à la santé, puisque jusqu’à aujourd’hui, la Constitution du pays ne comprend aucune disposition relative au droit à la santé.

Le rôle des ONG dans le système de santé au Maroc


ll est un fait que le Maroc a connu, depuis l’indépendance, de grands progrès sur le plan économique. Il connaît, par contre, un grand déficit dans le domaine social. Certains analystes pensent que ce déficit est le prix qu’il fallait payer pour réaliser les progrès économiques. Ils donnent, à titre d’exemple, le programme d’ajustement structurel (PAS) qui a permis au Maroc de retrouver les grands équilibres économiques mais qui a eu des conséquences désastreuses sur le plan social.
Or, qui dit problèmes sociaux, dit essentiellement l’enseignement, l’habitat et la santé. En matière d’enseignement ou d’habitat, l’apport des ONG ne peut avoir qu’une portée limitée car ces deux domaines relèvent avant tout de l’action gouvernementale. Par contre, les associations non gouvernementales peuvent jouer un rôle important dans le progrès de la santé. D’où deux questions fondamentales : Comment les ONG peuvent-elles contribuer au progrès de la santé au Maroc ? Dans quelles conditions les ONG peuvent-elles participer au progrès de la santé au Maroc ?
Comment les ong peuvent-elles contribuer au progrès de la santé au Maroc ? Pour toute association quel que soit le domaine de son intervention, il y a lieu de définir les objectifs à atteindre et les moyens pour atteindre ces objectifs. Pour rendre l’exposé plus concret et coller à la réalité quotidienne, je prendrai l’exemple d’une ONG qui intervient dans le domaine de la santé, il s’agit de l’Association de Soutien aux Malades du Sang et aux Enfants atteints de Cancers « Agir ».

A propos du Régime d'Assistance Médicale (RAMED)



​L’amélioration et l’extension de la couverture médicale constitue l’un des piliers du développement humain et social prôné par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l'Assiste. 
A cet effet, deux régimes de la couverture médicale de base ont été créés en 2002. Il s'agit de l'Assurance Maladie Obligatoire de base (AMO) et le Régime d'Assistance Médicale (RAMED). Le premier est fondé sur les principes et les techniques de l’assurance sociale au profit des personnes exerçant une activité lucrative, des titulaires de pension, des anciens résistants et membres de l’armée de libération et des étudiants. Le deuxième, RAMED,est fondé sur les principes de l'assistance  sociale  et  de  la  solidarité  nationale au profit des démunis. 
Avec le commencement de l'AMO en 2005, la mise en place du RAMED en 2011, précédée par une expérience pilote lancée en 2008 à la région Tadla Azilal, permettra à une population économiquement démunie de bénéficier d'une couverture médicale de base qui offrira ainsi la gratuité des soins et prestations médicalement disponibles dans les hôpitaux publics, les centres de santé et les services sanitaires relevant de l’Etat aussi bien en cas d’urgence ou lors de l'hospitalisation. 
Dans ce cadre, des mécanismes d’attribution de ce droit sont bien définis pour identifier les bénéficiaires et ciblent effectivement les foyers les plus nécessiteux. L’identification se fait sur la base d’un formulaire rempli par les chefs de famille qui doivent fournir des informations sur la composition des ménages, le nombre de personnes à charge outre les biens et revenus dont ils disposent. Et c’est une commission dédiée à cet effet, créée dans chaque Caïdat, Pachalik et Annexe Administrative, qui prendra les décisions adéquates sur les demandes déposées. L’éligibilité se concrétise par l’octroi d’une carte familiale d’une durée d’éligibilité de trois ans donnant droit à la prise en charge selon un panier des soins bien défini.
Avec la mise en place du RAMED, le certificat d’indigence pour des fins d’hospitalisation devra disparaître. 
L’expérience pilote lancée en 2008 dans la Région de Tadla Azilal a donné des résultats satisfaisants sur les mécanismes d'identification, la satisfaction des bénéficiaires, les coûts des prestations et l'impact sur les hôpitaux publics. Cette expérience a permis aussi de combler les lacunes enregistrées.

Les textes législatif et réglementaire régissant le RAMED

  • Dahir n° 1-02-296 du 25 rejeb 1423 (3 octobre 2002) portant promulgation de la loi n° 65-00 portant code de la couverture médicale de base. 
  • Décret n° 2-08-177 du 28 ramadan 1429 (29 septembre 2008) portant application des dispositions du livre III de la loi n° 65-00 relatives au régime d’assistance médicale tel qu’il a été modifié et complété par le décret n° 2-11-199 du 07 chaoual 1432 (06 septembre 2011).

    • Arrêté conjoint du ministre de l’intérieur, du ministre de l’économie et des finances, de la ministre de la santé et du ministre de l’agriculture et de la pêche maritime n° 836-08 du 28 ramadan 1429 (29 septembre 2008) fixant les variables liées aux conditions de vie, les coefficients de pondération du revenu déclaré, les indices de calcul du score patrimonial, les indices de calcul des scores des conditions socioéconomiques ainsi que la méthode de calcul desdits scores pour le bénéfice du régime d’assistance médicale. 
    •  L’arrêté conjoint  du ministre de l’intérieur, du ministre de l’économie et des finances, de la ministre de la santé n° 5911 d​u 24 janvier 2011 relatif à la généralisation du RAMED.

Conditions d’éligibilité au RAMED



En vertu de l'article 2 du décret n° 2-08-177 du 29 septembre 2008 tel qu’il a été modifié et complété par le décret n° 32-11-199 du 26 septembre 2011, pour bénéficier des prestations du régime d’assistance médicale, les personnes visées à l’article 116 de la loi n° 65-00  doivent remplir les deux conditions suivantes :  
  1. Attester qu’elles ne bénéficient d’aucun rég​​ime d’assurance maladie obligatoire soit en qualité d’assurés, soit en qualité d’ayants droit,  
  2. Etre reconnues, sur la base des critères d’éligibilité prévus selon le milieu de résidence (urbain ou ruralmentionnés ci-après), qu’elles ne disposent pas de ressources suffisantes pour faire face aux dépenses inhérentes aux soins. 
    a- Critères d'éligibilité dans le milieu urbain:

    L'article du décret arrête  les critères d’éligibilité du postulant, résidant en milieu urbain, au régime d’assistance médicale comme suit :
    • Disposer d’un revenu annuel inférieur à 5 650 DH par personne composant le ménage après pondération du revenu déclaré, y compris les transferts, par des variables socio économiques du ménage.
    et 
    • Avoir un score des conditions socio économiques, calculé sur la base de variables liées aux conditions de vie du ménage, inférieur ou égal à 11. 

      b- Critères d'éligibilité dans le milieu rural:

      Pour être éligible, le postulant doit répondre aux deux critères sus indiqués.                                          .
      L'article 4 du décret arrête  les critères d’éligibilité du postulant, résidant en milieu rural, au régime d’assistance médicale comme suit : 
      • Avoir un score patrimonial, calculé sur la base de l’ensemble des éléments constituant son patrimoine, inférieur ou égal à 70 par personne composant le ménage.
      et
      • Avoir un score des conditions socioéconomiques, calculé sur la base de variables liées aux conditions de vie du ménage, inférieur ou égal à 6.  

Presentation: les statistiques sanitaires mondiales 2010


Les Statistiques sanitaires mondiales 2010 présentent les statistiques sanitaires les plus récentes disponibles des 193 États Membres de l’OMS et un résumé des progrès accomplis vers les objectifs et les cibles du Millénaire pour le développement (OMD) liés à la santé.
Cette édition comprend également une nouvelle partie consacrée aux cas notifiés de maladies infectieuses sélectionnées

statistique:mortalité infantile au maroc de 2000 à 2011


Les obligations:



Comme tous les droits de l’homme, le droit à la santé impose des obligations aux Etats Parties, qui sont de trois sortes:
  • Respecter: ne pas entraver l’exercice du droit à la santé.
  • Protéger: veiller à ce que des tiers (autres que l’Etat) n’entravent pas l’exercice du droit à la santé.
  • Satisfaire: prendre des mesures pour que puisse s’exercer le droit à la santé.
D’après cette observation générale, le droit à la santé impose une obligation fondamentale: la satisfaction de l’essentiel du droit. L’essentiel du droit ne peut être déterminé de façon abstraite car c’est à chaque pays qu’il appartient de le faire, mais ses principaux éléments sont énoncés pour orienter l'établissement de priorités. Soins de santé primaires essentiels, alimentation essentielle minimale sûre au plan nutritionnel, assainissement, eau salubre et potable et médicaments essentiels font partie de l’essentiel du droit.

Les éléments qui composent le droit de la santé:





  • Disponibilité. Il doit exister suffisamment d' installations, de biens et de services ainsi que des programmes fonctionnels en matière de santé publique et de soins de santé.
  • Accessibilité. Les installations, biens et services en matière de santé doivent être accessibles à toute personne relevant de la juridiction de l'État partie. L'accessibilité comporte quatre dimensions qui se recoupent mutuellement:
    • non-discrimination
    • accessibilité physique
    • accessibilité économique (abordabilité)
    • accessibilité de l'information.
  • Acceptabilité. Les installations, biens et services en matière de santé doivent être respectueux de l'éthique médicale, appropriés sur le plan culturel et réceptifs aux exigences spécifiques liées au sexe et aux différents stades de la vie.
  • Qualité. Les installations, biens et services en matière de santé doivent également être scientifiquement et médicalement appropriés et de bonne qualité.

Journée mondiale de la Santé 2012: la vidéo officielle de l’OMS



A l’occasion de la Journée mondiale de la Santé du 7 avril 2012, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) propose une vidéo pour célébrer cet évènement dédié au thème de la santé et du vieillissement.
Ci dessous la vidéo officielle de l'OMS:

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=VsY5XzjpIDY




Principaux faits

- Les personnes âgées de 60 ans et plus sont deux fois plus nombreuses aujourd’hui qu’en 1980.
- D’ici 2050, on comptera 395 millions de personnes âgées de 80 ans, soit près de quatre fois plus qu’aujourd’hui.
- Au cours des cinq prochaines années, il y aura davantage de personnes de 65 ans et plus que d’enfants de moins de cinq ans.
- D’ici 2050, il y aura davantage de personnes âgées de 65 ans et plus que d’enfants de moins de 14 ans.
- La majorité des personnes âgées habitent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. D’ici 2050, cette proportion aura atteint 80%.
Source : OMS

la journée mondiale de la santé



Le Maroc à l’instar des autres pays de la planète célèbre le 7 avril, la Journée mondiale de la santé, placée cette année dans le Royaume sous le signe du droit aux soins pour tous.
Ceci est la présentation générale pour la jorunée mondiale de la santé :






A NE PAS CONFONDRE !!


  • Il ne faut pas confondre le droit à la santé et le droit d'être en bonne santé.Le droit à la santé est consacré par de nombreux instruments internationaux et régionaux sur les droits de l'homme.
    Il est énoncé dans la constitution du monde entier.

    Exemples d'instruments des Nations Unies sur les droits de l'homme:
    -Pacte international relatif aux droits économiques;sociaux et culturels(1966)
    -Convention sur l'élimination de toute les formes de descrimination à l'égard de toutes les femmes(1979);
    -Conventions relatives aux droits de l'enfant(1989);


    Exemples d'instruments régionaux sur les droits de l'homme:
    -Charte sociale européenne(1961);
    -Charte africaine des droits de l'homme et des peuples(1981);
    -Protocoles additionnel à la convention américaine relative aux droits de l'homme traitant des droits économiques;sociaux et culturels(protocole de san salvador)(1988);


le droit d'être en bonne santé

La possession du meilleur état de santé qu’il est capable d’atteindre constitue l’un des droits fondamentaux de tout être humain, quelles que soient sa race, sa religion, ses opinions politiques, sa condition économique ou sociale.
- Constitution de l’OMS